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Cécilia Flatres

Co-fondatrice des Crêperies Blé Noir
35-45, Genève

Brève présentation de l’invitée, activité ou profession, lieu de naissance ou pays d’origine, formation ou parcours
D’origine Bretonne, habitant dans le quartier des Eaux-Vives , voici Cecilia Flatres, 42 ans, co-fondatrice des Crêperies Blé Noir, Facialiste et Photographe.


Parlez-nous de votre lieu de résidence, ville ou région, activité et si ou ce que vous aimez votre lieu de résidence
J’habite à Genève depuis huit ans, je me suis installée ici après une vie de voyages et quelques années à Paris, j’ai mis un petit temps à apprécier cette ville à sa juste valeur mais je suis maintenant très heureuse d’y élever mes enfants.

Vos adresses incontournables près de chez vous ?
J’ai la chance d’habiter à deux pas du Parc La Grange dans lequel j’adore me balader après être passé chez chou pour prendre un café à emporter. J’adore déjeuner chez Ka studio où le chef Jonas Bolle propose une cuisine saine et tellement gouteuse. La team de femmes derrière ce lieu a vraiment assurée tout y est parfait. Pour l’apéro direction Mi food-Mi raisin pour les bons vins natures et la table qui déboite. Un tout petit plus loin Place des Augustins, on peut me retrouver chez Everyday pour les cours de Pilates et de Yoga. Le studio se trouve dans le shop de fleurs Poppy où Yann y compose des bouquets d’un beauté éblouissante . Je suis obligée aussi de citer Doria qui fait les meilleures pâtisseries et viennoiseries de tout Genève aux Petites Artisanes, cette femme est une véritable génie ni plus ni moins. Obligée aussi de citer Marion responsable chez Marius baravin qui en plus d’être un être solaire sait éblouir par sa sélection de vin extraordinaire.

Vos adresses préférées sur Terre ?
Sans hésiter un instant : Rio de Janeiro, il y a un air familier qui fait que je me sens instantanément à la maison, une adresse en particulier à Santa Teresa « Chez Georges » outre la vue exceptionnelle sur le Pain de Sucre c’est une mine d’or de design modernist Brésilien dont je suis une fan absolue.

Sinon Marseille que j’aime à la folie pour sa lumière et son authenticité et évidemment le Finistère en Bretagne, ma terre natale ou j’aime me ressourcer l’été avec mes enfants.

Je pense que c’est capital, pour ma part le voyage m’a ouvert des horizons que je n’aurais jamais pu imaginer en grandissant au fin fond de la Bretagne, une richesse culturelle immense.

J’ai été marin pendant quelques années, et outre la destination j’aime beaucoup l’acte pur du mouvement, on ne peut pas être ailleurs, j’ai parcouru à peu près 30 milles miles marin dont quatre Transatlantiques et j’ai adoré être en mer, avec très peu de nouvelles de l’extérieur, on vit au présent et c’est très thérapeutique. Puis je suis devenue Cheffe de Cabine sur un jet, entre ces deux carrières, en tout j’ai visité 82 pays, je ressens un sentiment de gratitude incroyable d’avoir eu la chance de vivre cette vie.


Que pensez-vous de l’avenir du voyage et ce que nous devons (citoyens) considérer ?

Évidemment avec tous les enjeux actuels liés à l’écologie je pense comme beaucoup de monde qu’il faut voyager de manière plus consciente en limitant quelque peu nos déplacements et en privilégiant si possible des moyens de transports plus cleans. Idéalement, je pense à l’accélération de la recherche sur des carburants plus propres malheureusement à ce jour l’accent est plutôt mis sur le profit.

Que conseillerez-vous ?
Je pense aussi que favoriser l’artisanat et les traditions locales des pays que l’on visite est essentiel. Transmettre à nos enfants le respect des valeurs et ouvrir leur conscience sur la beauté des diversités culturelles. Ce serait déjà merveilleux.


En tant que femme, comment jugez-vous l’avenir de notre terre ou de nos sociétés. ?
Malgré le contexte actuel qui est absolument terrifiant, j’aime à croire qu’il y a un éveil des consciences qui se fait peu à peu. Je vois autour de moi beaucoup d’actions individuelles qui donnent de l’espoir. Essayer de voir le verre à moitié plein c’est parfois impossible, mais il faut essayer avec le plus de bienveillance possible.

Les droits des femmes dans certains pays sont sournoisement réduits de jour en jour et malheureusement on se rend compte que même ce que l’on pensait acquis peut être retirer du jour au lendemain chez nos voisins.

Comment pensez-vous y contribuer ? Des femmes qui vous marquent ?
En militant activement, en étant très vocale sur mes positions et en éduquant mes enfants. J’ai la chance immense d’être merveilleusement entourée de femmes absolument remarquables qui accomplissent de grandes et de petites choses et que j’admire énormément. Il faut transmettre, se soutenir, encourager, je suis persuadée qu’il y a de la place pour tout le monde .


Quel serait votre rêve de voyage ?
Prendre le temps de faire un immense voyage avec mes enfants, en van et en bateau pour explorer le monde lentement, très lentement.

Cécilia FlatresCécilia Flatres
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