Brève présentation de l’invitée, activité ou profession, lieu de naissance ou pays d’origine, formation ou parcours, lieu de vie.

Je suis Kimberley Cohen, Co-fondatrice et Directrice Artistique de la collection d’Hôtels Maisons Pariente. Je suis née à Neuilly-sur-Seine où j’ai grandi jusqu’à mes 11 ans avant de partir pour Bruxelles en Belgique avant de partir faire mes études à Los Angeles, ma ville de cœur. J’ai étudié au Fashion Institute of Design and Merchandising de Los Angeles, avant de travailler dans la mode, puis l’entreprenariat. Forte de cette expérience à l’international, j’ai rejoint le groupe familial en plein développement en 2015 et me concentre sur l’identité de tous nos projets hôteliers, leur positionnement et leur promotion.

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‍Parlez-nous de votre lieu de résidence, ville ou région, activité et si ou ce que vous aimez votre lieu de résidence

‍Je me suis aujourd’hui réinstallée à Neuilly-sur-Seine avec mon mari et mes filles. J’adore y vivre car nous nous y sentons comme dans un petit village, très proches les uns des autres, de ma famille notamment, je connais beaucoup de commerçants de la ville depuis mon enfance.

Nous sommes face au bois de Boulogne et profitons énormément de cette nature bienvenue ! Nos filles vont chaque semaine au Jardin d’Acclimatation, un véritable paradis pour les enfants, dont l’entrée est à 5min de chez nous.

Il y a plusieurs centres équestres près de chez nous, dont nous profitons également très régulièrement.

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‍Vos adresses incontournables près de chez vous ? (restaurant, marché, galerie, musée, à ne pas manquer, adresse intime ou secrète, etc)

Le Jardin d’Acclimatation pour les enfants (manège, aire de jeu, spectacle de marionnette, mini zoo)

Le Club du poisson : une des meilleures poissonneries de l’Île-de-France. Ils livrent et peuvent vous préparer de délicieuses papillotes, il n’y a plus qu’à les mettre au four. Un délice.

La Fondation Louis Vuitton : devenue une institution, nous ne manquons pas une exposition.

Yushin : Un restaurant japonais traditionnel. Je recommande l’omakase. Demander impérativement de s’assoir au bar face au Chef !

Livio : Un restaurant italien. On y adore l’ambiance familiale, j’y vais depuis mon enfance et adore emmener mes enfants y déguster des pâtes, pizza ou de délicieux antipasti.

Le Marché Windsor : Marché couvert de Neuilly où je retrouve tous les weekends mes primeurs, poissonniers et fromagers préférés.

Balade obligée autour du grand lac du bois de Boulogne, pour un moment tellement ressourçant.

Vos adresses préférées sur Terre ?

Komatsubaki : le meilleur sushi omakase de Paris, rue d’Artois

Harmony studio :  le studio de Pilates que je fréquentais à Los Angeles

Allison : la meilleure sélection multi-marque de vêtements à Paris, dans le 6^ème et 7^ème arrondissements.

Hôtel Crillon le Brave, mon hôtel en Provence, un havre de paix en plein cœur des vignes avec vue sur le Mont Ventoux.

Benoit Chocolats : une chocolaterie dans le Marais qui fait des Caramandes : une fine feuille d’amandes grillées, caramélisées au beurre salé et enrobées de chocolat.  

Impossible de résister…

BH Juice à West Hollywood : un bar à jus bio minuscule. Je prends toujours la même chose, le Banana Manna Shake, à base d’amande, de carotte et d’orange.

Le spa Tata Harper de l’hôtel Le Coucou à Méribel, les protocoles de soin sont incroyables et les piscines de l’hôtel avec vue sur la vallée enneigée, semblent sortie d’un rêve.

Sushi Park à West Hollywood : mon omakase préféré dans un mini mall, une adresse un peu secrète !

Blanket Bay Hotel : un écolodge en Nouvelle-Zélande, avec une vue incroyable sur le Lac Wakatipu, le dépaysement total !

Le Beefbar de l’hôtel Lou Pinet à Saint-Tropez, un de mes restaurants préférés dans un cadre idyllique, on y déguste des plats si gourmands dans une ambiance farniente, ça sent les vacances.

L’hôtel La Résidence à Franschhoek en Afrique du Sud, situé dans les vignes. C’est un dépaysement complet pour moi.

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Pensez-vous qu'il soit important de voyager et pourquoi ?

Voyager est une évidence pour moi. Ce sont les voyages qui me nourrissent et m’inspirent pour mes projets et au quotidien. Voyager me permet de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures et visions. C’est s’évader pour mieux se (re)découvrir, mieux se nourrir et grandir. On découvre la diversité du monde et on la comprend d’autant mieux et ces découvertes nourrissent l’âme, permettent de se reconnecter avec soi-même tout en sortant de notre routine du quotidien. C’est un luxe certain de voyager, et j’en suis d’autant plus reconnaissantes car chaque voyage éveille ma curiosité et nourrit ma créativité. C’est également pour moi l’occasion de vivre une expérience unique avec mes proches, de créer des souvenirs impérissables ensemble et de renforcer nos liens.

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Que pensez-vous de l’avenir du voyage et ce que nous devons (citoyens) considérer ?

Depuis des années la tendance est au voyage, à découvrir et profiter de ce que le monde peut nous offrir, comme expériences, comme souvenirs. Mais si l’on voyage de plus en plus, on souhaite le faire de façon responsable en limitant son empreinte carbone, son impact sur l’environnement. On privilégie les expériences plus immersive, centrée sur la culture, la nature et le bien-être, ce qui pousse forcément vers une attention particulière vers un tourisme de proximité. J’espère que le tourisme de masse cèdera ainsi sa place aux voyages plus personnalisés et écoresponsable. Voyager reste un privilège, et il est de notre devoir d’adopter des pratiques plus durables pour continuer à vivre ce privilège. Pour que ces expériences soient vécues avec responsabilité, sans pour autant être moins magiques, il faudra adopter demain un voyage plus lent, plus local, plus respectueux de la planète, des cultures et des individus.

Que conseillerez-vous ?

Privilégier les destinations plus locales ou accessibles en train, autant que possible. On peut également choisir de voyager moins souvent mais mieux, plus longtemps, pour justement éviter ces allers-retours fort en pollution. Pendant un voyage, on peut choisir de soutenir l’économie locale, en choisissant des activités respectueuses des habitants, de la faune et de la flore. À mon sens, le véritable voyage c’est autant explorer le monde qu’apprendre à mieux le respecter.

En tant que femme, comment jugez-vous l’avenir de notre terre ou de nos sociétés. ?

L'avenir de notre terre et de nos sociétés va dépendre de notre capacité à conjuguer action collective, équité et respect de notre planète. Chacun a un rôle déterminant à jouer dans cette transition, et j’espère en tant que femme que nous nous dirigeons vers un avenir plus durable, inclusif, et avec moins de conflits. Pour le bien de notre société ainsi que pour les générations à venir.

Comment pensez-vous y contribuer ? Des femmes qui vous marquent ?

En sensibilisant et en éduquant, mes enfants notamment, ainsi que mon entourage. J’essaie de montrer l’exemple dans mon quotidien, en privilégiant des initiatives locales et inclusives, notamment dans les secteurs de l’économie verte et sociale. C’est limiter les déplacements quand ils peuvent l’être, privilégier les modes de transport plus vert et une consommation plus locale…  Je ne peux pas parler de femmes inspirantes sans citer Simone Veil, qui a forgé la vision des droits de la femme tel que nous les connaissons aujourd’hui et changé les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale, pour ne parler que de quelques-uns de ses combats. Également, Edith Eger, autrice et psychologue dont le parcours et la résilience m’inspire, j’ai dévoré chacun de ses livres notamment « The Choice ». Et enfin, Amélie du Chalard, une amie et fondatrice de la Galerie Amélie Maison d’Art, qui m’impressionne par sa capacité à mener avec brio sa vie professionnelle avec la recherche d’artistes, l’exportation de sa galerie, et sa vie de mère.  

Quel serait votre voyage de rêve ?

J’en ai tellement ! Moi qui suis passionnée de voyage, je ne manque jamais d’idées… Si je devais n’en citer que quelque uns, je dirais le Pérou (j’adorerais monter le Machu Picchu !), la Mongolie, la Nouvelle-Orléans, les îles Raja Ampat en Indonésie, et retourner en Nouvelle-Zélande.